C’est la synthèse d’un long travail en amont de recherche et d’expérimentation sur la peinture. Alexandre traite ses peintures comme des déchets, cherche l’aspect décomposé, abîmé par le temps. Ce qui l’intéresse c’est d’avoir ce rendu brut, qui rappel la rue, les vieux murs salis par le temps ou les morceaux d’affiches collés aux murs. Pour cela il privilégie les gros outils comme le couteau ou la racle et n’hésite pas à malmener sa peinture en arrachant des couches, en employant des gestes agressifs. Il travail dans une optique d’expérimentation, sans composition, recherches ou croquis préalables. Il préfère laisser place à l’imprévu, l’accident comme sur la palette où des parties se décrochent. Le support a un rôle à jouer et le fait que sa peinture s’inspire de la rue permet aussi de respecter son identité.