Adeline fait dans sa pratique un parallèle entre l'art de la cartographie et l'art de la modification corporelle (tatouage piercing etc...). Ces deux pratiques sont pour elle un moyen de se réapproprier un espace , et de le faire évoluer.

Le corps jouerait le rôle d'une interface entre l'individu et le monde, au même titre qu'une carte, et entre l'individu et lui-même.

"C'est pourquoi j'utilise les techniques du tatouage et de la cartographie pour théoriser des individus et des espaces. En utilisant la peinture et la matière bâche dans mes installations, ainsi que des clous, symbole d'une certaine violence qui sommeille sous la peau, sous les bâches tendues , la matière plastique qui vient saturer l'espace rappelle à la fois la peau humaine et sa fragile douceur ainsi que l'équilibre instable des espaces qui se meuvent en permanence, à notre image."

A travers les matériaux qu'elle utilise, le travail d'Adeline vient aussi questionner les problématiques environnementales, notamment celle de la pollution.