Velo1, Velo2 de Nathan Lopez ajouté par Christian Clop

C’est par là que Nathan Lopez a commencé à travailler l’installation, c’est parti d’un protocole qu'il a mis en place en deuxième année, qui consiste à emballer un objet, comme si on voulait le protéger. Nathan a choisi des bâches armées transparente parce qu'il trouvait qu’elles avaient une qualité picturale assez intéressante et que c’est un matériaux qu’on retrouvait de manière assez récurrente de le domaine de la construction et donc par extension en ville.

Le but est d'arriver à une forme picturale, Le geste qui à suivi, celui de recouvrir avec une peinture en spray, relève plus d’une contrainte technique qu’autre chose, avec tout ces volumes, utiliser un rouleau ou une brosse était pas vraiment possible.

Et pour finir, l'objet est déballé.

Ce qu’il en ressort, c’est un espèce d’éclatement d’un volume dans un espace. Le sujet se disperse, l’objet n’est plus reconnaissable, la seule chose que l’on peut lire, c’est le processus de fabrication alors que le sujet lui même à disparu. Ca a été aussi une manière pour lui d’engager des réflexions sur la manière dont se composent et se déploient l’espace, le volume et les formes picturales. Voir comment une « oeuvre » peut être à la fois peinture et installation.